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Last Updated on 5 novembre 2022 by LaCat

Parce que les autres sont un mystère mais je me suis adaptée. Parce qu’aujourd’hui je peux mettre des noms sur mes différences. J’en liste quelques-uns ici. Et aujourd’hui…

Les autres sont un mystère

Toute jeune déjà, je ne comprenais pas comment les autres avaient l’air d’avoir si facile à vivre, semblaient se poser si peu de questions (ou alors pas du tout le genre de questions que moi je me posais). Et comme la (très) grande majorité de mon entourage (famille, école puis plus tard collègues, belle-famille mais aussi la société en général) semblait fonctionner d’une manière similaire que je ne comprenais pas, j’en ai très vite déduit que la personne que j’étais au « naturel » n’avait pas sa place dans cette société, que mes idées n’étaient pas les bienvenues ou pas les bonnes (puisqu’on m’expliquait régulièrement par A + B pourquoi il fallait faire autrement / autre chose ou pourquoi mon idée était ridicule / irréalisable / immature, etc), bref que je ne pouvais pas me fier à moi, à ce que je pensais, à ce que je ressentais, à ce que je vivais à l’intérieur.

Mais je me suis adaptée

Je me suis donc adaptée, voire sur-adaptée au monde dans lequel je vivais. Mais ne comprenant pas comment les autres faisaient, j’ai cherché toute ma vie le pourquoi de nos différences, espérant trouver un jour la formule magique qui me permettrait enfin d’être « comme tout le monde » de manière naturelle et non pas en me forçant tous les jours.

Je peux mettre des noms sur mes différences

Aujourd’hui, je peux mettre des noms sur mes différences. Je vous cite en vrac ce que j’ai trouvé qui « explique » mon fonctionnement différent de celui de la majorité de mes concitoyens. J’entends d’ici les esprits chagrins « Evidemment, toute excuse est bonne pour justifier un comportement négatif, un défaut ». Eh bien oui ! Certains aiment le sport et d’autres pas, le sport de vitesse ou d’endurance, les bruns aux yeux noirs ou les blonds aux yeux verts, la montagne ou la mer, voyager ou rester chez soi, la planification ou la spontanéité. Mais aussi la nourriture piquante ou pas, essayer de nouvelles choses ou préférer la routine, un travail en extérieur ou un travail de bureau. Il faut de tout pour faire un monde.

Je n’aime pas trop les étiquettes parce que c’est un peu comme être enfermé dans une boîte dont on ne peut pas sortir. Mais quand on se sent isolé ou pas comme les autres, il peut être bon de voir qu’il existe des personnes qui nous ressemblent. Mes recherches pour essayer de définir qui je suis avaient plusieurs buts : comprendre un peu mieux (et accepter) qui je suis et comment je fonctionne et me rendre compte que je ne suis pas seule à être comme ça, à vivre ces difficultés, ce type de réaction. Et indirectement comprendre les autres (surtout par opposition à mon vécu).

Ce que j’ai appris sur moi

Voici donc ce que j’ai appris sur moi, selon différents angles d’approche.

Tout d’abord, il y a les termes qui constituent le nom de ce blog : hypersensibilité, empathie et introversion. Mais aussi :

  • cerveau droit dominant
  • haut potentiel (intellectuel et émotionnel)
  • type INFP-T (médiateur) dans les profils Myer-Briggs (qui servent plutôt dans le cadre professionnel et sont un peu passés de mode mais ce profil me correspond quasi à la perfection)
  • ennéagrammes (type médiateur – encore, aile perfectionniste)
  • Big Five (aussi appelé OCEAN)
  • signe du zodiaque bélier, ascendant cancer avec la lune en cancer et une forte influence du signe poissons parce que je suis du début du signe
  • type 2 selon Carol Tuttle (Dress Your Truth)

Et aujourd’hui

Aujourd’hui je m’efforce chaque jour d’être un peu plus « moi », de vivre selon mes valeurs et non celles des autres. Tout un programme.

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